L'obsession avec le perfectionnisme
La composition en bois |
Je
développe toujours une fixation avec les détails minuscules—ceci est un petit problème que j’avais depuis que j’étais très, très petite. C'était
certainement testé pendant mes leçons de la sculpture :
j’étais chargée avec la construction d'une composition en bois. Génial,
non ?? Quand j’ai commencé ce projet, j’étais en train de viser
pour la perfection, comme la plupart de mes pairs. Après un peu de temps, on a
agréé que c’est vexant—essayant de couper chaque pièce de
bois à l’angle et à la longueur exacte pour que ce morceau
soit en harmonie avec le reste de la composition. Je peux vous dire avec la certitude
que le bois—c’est très dur.
Après
quelques heures de la frustration et la lutte, notre professeur nous a dit, « Vous
devez arrêter de penser tant que vous pensez ». Mais qu’est-ce que cela veut
dire ? Selon lui, la composition en bois était un exercice où on devait
trouver un rythme dans notre travail, en mettant de côté nos esprits qui sont
toujours trop analytiques et trop critiques. L’analogie qu’il a fait est qu’on
devrait jouer avec le bois comme un enfant joue à la cuisine, et donc permettre nos mains de guider nos
actions. (Quelle idée !) On peut voir ce style dans beaucoup d’art
moderne, comme à la Foire Internationale d'Art Contemporain (FIAC)—c’est
distingué par l’absence d’un principe, ou idéologie, uniforme.
C’était,
au début, difficile pour moi de ne pas penser trop. Cependant, lentement et sûrement,
je m'ai autorisé de cesser être obsédée avec tous les éléments
insignifiants. Le résultat est non seulement l’œuvre que vous pouvez
voir au-dessus, mais aussi, une perspective moins restreinte et plus libre.
Salut Grace !
RépondreEffacerJ'aime beaucoup ton article et la façon dont tu racontes ton évolution vers une perspective moins perfectionniste pour la réalisation de ta composition en bois (qui est d'ailleurs très bien faite !)
Bonne journée,
Salomé